Bâtiments
Les bâtiments et les édifices d’une ville sont sa signature. Celle‑ci est révélée par la photo d’architecture qui est thème classique de la photographie où le cadrage et la perspective prennent toute sont importance.
Buenos Aires en Argentine
- Le quartier de Puerto Madero : Puerto Madero, le nouveau quartier de Buenos Aires, est constitué de plusieurs bassins et de bâtiments récents. Le port vieillissant, construit par Eduardo Madero, fut abandonné à la fin du XIXᵉ siècle, puis transformé en une zone commerciale prospère et moderne. Sa proximité avec le centre‑ville et sa vue sur le Río de la Plata font de ce quartier un des plus courus de Buenos Aires.
- La rue Caminito : Située en plein cœur du quartier de La Boca, la « rue musée » de Caminito est la plus colorée de la capitale argentine. Ses couleurs éclatantes et pleines de gaieté sont une revanche sur la pauvreté du quartier. Depuis 1959, la rue est décorée par différentes sculptures et les murs sont peints par plusieurs artistes.
- Le quartier de La Boca : Ce quartier, qui est le berceau du prolétariat de Buenos Aires, donna naissance au tango sous sa forme la plus authentique. Il héberge aujourd’hui une bohème artistique et littéraire. Le style coloré de la Boca est né dans les années 1930 à partir d’une école repeinte par les habitants du quartier.
- Un immeuble jaune rouge et vert : Ici dans le quartier de la Boca, pauvreté n’est pas synonyme de tons ternes, mais de couleurs éclatantes. Dans les années 1930, le fameux peintre Benito Quinquela Martín y fit construire une école et demanda aux habitants de venir peindre les murs avec leurs fonds de pots de peinture.
- Le quartier San Telmo : La cour de l’école Hipólito Yrigoyen dans le quartier de San Telmo avec ses maisons coloniales, ses antiquaires et ses brocanteurs. Cet ancien quartier résidentiel et chic est aujourd’hui représentatif du puzzle social et architectural qu’est Buenos Aires. Ce lieu, témoin d’un passé complexe mais prospère, est connu pour ses manifestations culturelles et son esprit bohème.
Carthagène en Colombie
- Le Musée Naval : Auparavant, le Musée Naval des Caraïbes était un hôpital pour les blessés de guerre. Aujourd’hui, il retrace l’histoire de Carthagène et de sa région. Fondée en 1552 par Pedro de Heredia, Carthagène des Indes est rapidement devenue la principale place militaire de l’Amérique du Sud.
- Une maison coloniale : La petite place, devant le couvent de San Pedro Claver et le Musée d’Art Moderne de la ville, est bordée de palmiers et de belles façades. À Carthagène, qui fut une des villes les plus riches de la couronne espagnole, les plus belles demeures coloniales y furent construites.
- La porte de l’Horloge : La porte de l’Horloge symbolise aujourd’hui la ville de Carthagène et son quartier historique. Elle fut construite au XVIIIᵉ siècle à l’emplacement de l’ancien pont qui enjambait les douves séparant la ville fortifiée du quartier de Getsemani. Avec ses ruelles colorées et animées, le quartier colonial de Getsemani possède une ambiance bohème et festive.
- San Pedro Claver : Construite au XVIIᵉ siècle avec une façade typique de cette époque coloniale, cette église conserve les reliques de San Pedro Claver. Ce prêtre jésuite, surnommé « esclave des esclaves », fut l’apôtre des Noirs. Il joua un rôle important dans l’émancipation des esclaves noirs en Amérique.
- La plaza de la Aduana : La Plaza de la Aduana, à côté de la Plaza de los Coches, est la plus grande des places de Carthagène. Elle est un bel exemple d’unité architecturale de l’époque coloniale. Les balcons de ses bâtiments, qui hébergent la Casa de la Aduana et des banques, surplombent des arches où les vendeurs ambulants s’abritent du soleil.
Les hautes terres en Colombie
- L’Inmaculada Concepción : La cathédrale de l’Inmaculada Concepción domine le village colonial de Barichara. Ce petit village, situé sur un vaste plateau aride au climat tempéré, a été fondé en 1702. Son nom qui signifie « lieu de repos » en langue chibcha, convient parfaitement à ce havre de paix.
La zone caféïère en Colombie
- Popayán : L’église San José de la ville de Popayán qui est surnommée la « ville blanche ». Popayán fut fondée en 1537 dans une vallée verdoyante au pied du volcan Puracé. Dans cette paisible ville coloniale, où les rues sont pavées et les murs sont blanchis à la chaux, on y célèbre la semaine sainte comme nulle part ailleurs.
Le Guatemala
- Le lavoir d’Antigua : En face du couvent Santa Clara, ce lavoir du XVIIIᵉ siècle est toujours utilisé par les habitants d’Antigua. La ville d’Antigua a survécu à des catastrophes naturelles telles que des inondations, des éruptions volcaniques et des tremblements de terre. Ses principaux monuments historiques sont toujours préservés en tant que ruines.
Bornéo en Indonésie
- Une maison de pêcheur : Une maison très modeste d’un pêcheur de crevettes sur le delta du fleuve Mahakam, sur la côte est de Bornéo. La population de ce grand delta est estimée à plus de 50 000 habitants. Celle‑ci dépend essentiellement de la biodiversité des mangroves du delta, dont l’équilibre est particulièrement précaire car très sensible aux activités humaines.
Sulawesi en Indonésie
- Des constructions : Retiré dans les montagnes de la province sud de Sulawesi, le pays Toraja a une culture traditionnelle très vivace. Ses maisons traditionnelles, les « tongkonan », ont une forme incurvée qui rappelle vraisemblablement la ligne des cornes de buffle, l’animal sacré du peuple Toraja.
- Rantepao : Dans la région de Rantepao, la capitale du pays Toraja, les villages se nichent au pied de montagnes abruptes. Cette région est connue pour rites funéraires. Avec des danses, des chants, des processions, des combats et des sacrifices de buffles, les funérailles Toraja sont les plus fastueuses d’Indonésie.
Guanajuato au Mexique
- San Roque : La ruelle San Roque et ses maisons colorées monte de la place San Roque et serpente vers les collines. C’est sur la place San Roque qu’un certain Enrique Rueles, dans les années 1960, mit en place les « Entremeses de Miguel de Cervantes Saavedra », qui furent à l’origine du Festival Internacional Cervantino.
- El Campanero : Ce petit pont pittoresque en pierre de taille, réalisé en 1778, enjambe l’étroite rue Campanero pour desservir une maison. La ville de Guanajuato compte un nombre incalculable de ponts, de tunnels, d’escaliers et de souterrains, tous imbriqués dans un labyrinthe entre le sous‑sol et la surface.
- La callejón del Beso : La Callejón del Beso est l’une des ruelles les plus étroites de Guanajuato. Cette ruelle romantique est célèbre pour la légende d’amour à laquelle elle doit son nom. Celle‑ci raconte l’histoire d’amoureux qui échangeaient des baisers interdits depuis leurs balcons de part et d’autre de cette ruelle.
- L’université : L’Université de Guanajuato, l’une des plus anciennes d’Amérique latine et ancien collège de Jésuites, est le centre culturel de la ville. Le bâtiment principal, construit en 1940 dans un style néoclassique en pierre cantera verte, est célèbre pour ses escaliers aux 113 marches de pierres.
Oaxaca au Mexique
- Les arcades : L’ancien Palacio de Gobierno de Oaxaca est devenu le Musée du Palais. Il abrite une belle cour bordée d’arcades, ainsi que les fresques d’Arturo García Bustos qui représentent les périodes de la conquête espagnole, de l’indépendance et de la Révolution mexicaine.
Le Chiapas au Mexique
- Chiapa de Corzo : Édifié au XVIᵉ siècle, le couvent de Santo Domingo de Guzmán est aujourd’hui un centre culturel de la ville de Chiapa de Corzo. Cet ancien couvent possède encore sa cloche originale fondue en 1576, en cuivre et en argent, et pesant plus de cinq tonnes. La ville de Chiapa de Corzo se caractérise par une architecture de style mauresque.
Singapour
- Marina Bay : Marina Bay devant l’embouchure de la rivière Sungai Singapura est le cœur historique de Singapour. Elle permit le développement portuaire de la ville. Aujourd’hui, cette baie bordée de gratte‑ciels est devenue emblématique de Singapour, notamment avec le Merlion et les tours Marina Bay Sands.
- Raffles Place : Situé au sud de la rivière Singapour, Raffles Place est le centre du quartier d’affaire de la ville. Il porte le nom du fondateur de la cité‑état, Thomas Stamford Bingley Raffles, qui en 1819 acheta l’île de Temasek afin d’y installer un comptoir qui devint Singapour.
- Les gratte‑ciel : Gratte‑ciel du complexe Raffles City dans le quartier administratif de centre‑ville de Singapour. Ce complexe abrite deux hôtels, une tour de bureaux, un centre commercial et un centre de congrès. Son architecture, à formes géométriques simples, est caractéristique du développement de la cité dans les années 1980.
- Le durian : Situé sur le front de mer de Marina Bay, l’Esplanade Theatres on the Bay est un complexe dédié aux arts du spectacle et de la scène qui s’étend sur six hectares. Son architecture unique lui vaut le surnom local de « durian », un fruit tropical. Il est devenu l’un des centres artistiques les plus fréquentés du monde.
- L’Esplanade : Inauguré en octobre 2002, l’Esplanade Theatres on the Bay est un complexe dédié aux arts de la scène qui possède une salle de concert et un théâtre. Situé à l’embouchure de la rivière Singapour, ses formes arrondies sont recouvertes de 2 000 pointes qui permettent de contrôler l’intensité de la lumière à l’intérieur du bâtiment.
- Chinatown : Chinatown est un ensemble d’étroites ruelles et de shophouses qui correspond au périmètre que Sir Stamford Raffles avait attribué aux immigrants chinois. Ce quartier et l’un des plus vivants de la ville, et ses shophouses colorées sont un élément architectural caractéristique de Singapour.
Istanbul en Turquie
- Le kiosque d’Abdülmecit : Ce kiosque érigé en 1840 par le Sultan Abdülmecit Iᵉʳ est aussi connu sous le nom de « grand pavillon », « grand kiosque » ou encore « Kiosque Mecidiye ». Il est situé dans la quatrième cour du palais de Topkapı qui est la cour de repos des sultans avec son jardin d’agrément à plusieurs niveaux qui domine le Bosphore.
- Le pavillon de Bagdad : Construit pour commémorer l’expédition de Murat IV à Bagdad, le kiosque de Bagdad est un pavillon recouvert de faïences bleues d’Iznik et de boiseries incrustées de nacre. Il est entouré d’une colonnade de piliers et sa décoration sophistiquée et un des derniers exemples de l’architecture classique des palais ottomans.